ISOBEL ♦ parce que mourir et vivre revient au même.

Quand on y pense plus sérieusement, on remarquait à quel point il pouvait y avoir de sale connard dans notre monde... Ou même dans notre p'tain de société à la con. Je dis pas ça contre eux, parce que pour être honnête nombreaux de mes amis sont des connards nés. Même que je ne me plains pas, parce que pour être réellement honnête ce sont souvent eux qui nous baise le mieux ! Je dis ça, je dis rien. « Tu t'en tire pas mal pour un deuxième essai. Eh ouais, le seul et l'unique... » Il n'y avait que Tawny pour se vanter comme ça, well on l'aimait tout de même ce Tawny. « T'es unique, t'es sûr ? » lançai-je à son intention, parce que même je n'osais pas vraiment l'avouer Tawny était unique, il n'en n'avait pas deux dans son genre, une chance. Entre moi et lui c'était un jeu continuel qui n'avait pas vraiment de fin et qui n'en n'aurait sans doute jamais. On s'allumait comme ça, en jouant. Puis notre petit jeu, il dure depuis quand même longtemps alors pourquoi y mettre fin maintenant ? Tout remonte à ce fameux jour ou j'étais en ville prenant des clichés d'absolument tout de ce qui m'entourais. J'emmerdais royalement tout ceux qui ne voulaient pas être pris en photo, et puis ils devraient être heureux parce que, selon moi, se sont souvent, eux, qui font les plus beaux clichés que je peux contenir dans ma carte mémoire ainsi que dans mon ordinateur portable. Puis un moment dans la journée, y'a Monsieur. Cobain qui c'est approché, à sorti son cellulaire prenant ainsi une photo de moi, surprise pour ensuite que je lève mon appareil et fasse pareil que lui. Puis ensuite, on c'est en quelque sorte retrouvés tout les deux à une berge, un soir de fête. « C'beau, j'aime beaucoup » Puis, pendant que je regarde encore une fois mon cellulaire, je perçois d'un seul oeil uniquement le flash de mon bébé m'aveugler, la seule chose qui me tient réellement à coeur, si on veut. Suite au commentaire gentil de Tawny sur mes oeuvres, je me retourne pour lui faire face et lui faire mon plus beau sourire pour ensuite reprendre toute ma vie et de dire à Tawny de sourire. J'ai même pas le droit ni le temps de tenir cette chose qui me tient en vie plus de cinq minutes qu'on m'le reprends déjà des mains. En remarquant que Tawny rit pour la première fois, depuis qu'il est avec moi, suite à mon commentaire. Je vous avoue que je sais pas si c'est réellement drôle, seulement je sourie parce que voir Tawny rire sa fait chaud au coeur, si on veut. Comme quoi je rempli le coeur des autres de bonheur ; Dieu m'aime c'est sûr, même si j'ai énormément pêchée plusieurs fois dans ma vie, à commencer par le sexe à quinze ans, ensuite l'alcool pour enfin aboutir sur la drogue ! Alors que Tawny prend un photo de nous deux et que lui il sort la langue et que moi je colle mes lèvres sur sa joue. Puis, je sens les doigts de Tawny sur ma hance, touchant au passage ma peau nue à cause de mon chemisier qui est légèrement remonté. Après la photo prise, je reprends mon appareil et le range dans ma sacoche bien à l'abri, toujours avec la main de Tawny sur la hanche pour ensuite demander : « T'as cours dans combien de temps ? » Parce que moi, j'ai pas cours j'ai pas réellement le goût de retourner chez moi à rien foutre et puis connaissant ma meilleure amie je sais que celle-ci est repartie se recoucher, seulement cette fois dans son lit sans entendre ma voix à tout bout de champs. Je lui en veux pas, enfin je crois. La main de Tawny me ramène un peu sur Terre, je manque presque de tomber sur l'cul, foutu talons merdique, sur le coup j'entoure le cou de Tawny enfin de ne pas tomber. Sur le choc, je ferme les yeux et lâche déjà prête à la douleur ; « Aiiiiiiiie ! » C'est bien, je suis en quelque sorte la seule qui peux dire ce genre de chose même quand sa arrive jamais.